AMX AXU-MSP24 Bedienungsanleitung Seite 17

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Le Qatarien veut ainsi faire taire la ru-
meur lancée par le très sérieux
La Gazzeta
dello Sport
selon laquelle, l’attaquant por-
tugais du Real pourrait rejoindre Paris
dès 2013 en même temps que son entraî-
neur actuel José Mourinho. Ce serait
d’après le même journal italien, le plus
gros transfert de l’histoire du football
avec 100 millions d’euros et 18 millions
net d’impôt par an pour le fameux CR7
(c’est son numéro à Madrid !). Zlatan
Ibrahimovic pourrait aller se rhabiller.
Alors info ou intox ?
Pour Mourinho, on ne croit pas une seule
seconde. Quel intérêt pour Leonardo qui
est un très proche d’Ancelotti de fragili-
ser le technicien italien qui était sa prio-
rité de recrutement l’an dernier et qui, au
vu des résultats positifs du PSG, est loin
d’avoir démérité même si la qualité de jeu
n’est pas toujours au rendez-vous. Le
président Al-Khelaifi ne jure que par Leo-
nardo et on le voit mal déjuger son direc-
teur sportif. Ancelotti ne sera donc pas
déboulonné.
Concernant Ronaldo, faut-il prendre
au sérieux cette rumeur d’arrivée
de la star madrilène au PSG ?
Le montant du transfert tout d’abord,
100 millions ? Pour Qatar Sport Investis-
sement, c’est dans ses cordes, et rien
n’est impossible. C’est aujourd’hui, le
seul groupe au monde à pouvoir s’offrir
un tel transfert, même si Michel Platini,
qui va mettre en place son fair-play fi-
nancier à l’échelon européen l’an pro-
chain, verrait d’un bien mauvais cette
folie, et nul doute que le PSG serait dans
l’œil du cyclone de l’UEFA et devrait ima-
giner de nouvelles recettes pour rester
dans les clous budgétaires.
Ronaldo, c’est la bonne cible ?
Oui. Car juste derrière Messie l’indétro-
nable, c’est sans nul doute un des tous
meilleurs joueurs au monde et l’image
du club parisien sur la planète foot pren-
drait une toute autre dimension. Le seul
hic, c’est sa collaboration avec l’autre
star du club Ibrahimovic qui n’est pas
du genre à partager. Etincelles en perspec-
tive… Mais Ancelotti est armé pour gérer
les égos boursoufflés.
Pourquoi Ronaldo accepterait
de venir au PSG qui n’a toujours pas la
dimension galactique du grand Real ?
Tout d’abord son bras de fer avec les di-
rigeants espagnols. C’est un secret de
polichinelle, son contrat expirant en 2015
lui octroie une rémunération nette de
10 millions par an. Il en réclame avec son
fameux agent Jorge Mendes 18 millions.
Le président madrilène Perez lui a fait
une proposition mais ce serait sur les
droits d’image que le nouveau contrat
achopperait.
Pauvre Ronaldo qui ne serait plus payé
alors à sa juste valeur ! Au Real on se dit
que finalement un départ ne serait pas un
accident industriel car en coulisses des
approches seraient effectives avec la nou-
velle star de l’Atletico Madrid le colom-
bien Falcao, déjà auteur en Liga de 10
buts en 8 matchs, en contrat jusqu’en
2016 mais qui impose une clause libéra-
toire à 60 millions d’euros. L’agent de Ro-
naldo joue en fait un jeu dangereux car
c’est sans doute lui qui fait fuiter cette ru-
meur pour mettre la pression sur les di-
rigeants madrilènes.
L’arrivée de Ronaldo en 2013 au PSG pour-
rait être prématurée quand on sait que
Lucas Moura autre star brésilienne en
provenance de Sao Paulo va déjà renfor-
cer le secteur offensif parisien dès cet
hiver. Beaucoup d’interrogations donc, et
nous sommes dans un monde imaginaire,
le monde des Qatariens où avec des cen-
taines de millions d’euros, tout est pos-
sible, où le football devient stratosphé-
rique. Et puis finalement, un éclair de lu-
cidité, un retour au réel. Avant hier, on a
vu Peggy Luyindula épaulé par le petit Ra-
biot à la tête de l’attaque du PSG face à
l’OM. Et le PSG a gagné sans Ibrahimovic.
Alors à quoi ça sert dans ce championnat
de France de se payer Ronaldo. Le PSG en
a-t-il réellement besoin pour être sacré
champion, sans doute pas. Pour la cham-
pions League, c’est une autre histoire !
RR.. SS..
Ligue 1
sport
La NR 4472 – Dimanche 4 novembre 2012
22
Ronaldo au PSG, ce nest pas difficile pour les Quataris. (Photo > D. R.)
,
Le président du PSG, Nasser
al-Khelaifi, a démenti samedi
soir, mais un démenti de
président c’est tout sauf une
parole d’évangile. «Je n’ai aucun
contact avec le Real au sujet d’un
transfert de Ronaldo.».
Ronaldo au PSG : un rêve !
Au vu de sa forme physique et de son niveau technique à son
retour au Brésil pour défendre les couleurs de Corinthians en
2009, Roberto Carlos, alors âgé de 36 ans, donnait l’impression
qu’il ne s’arrêterait jamais de jouer. Quand il a finalement
raccroché les crampons, en août 2012, celui qui était alors ca-
pitaine de l’Anzhi Makhachkala l’a fait avec discrétion, pour
devenir dirigeant au club russe, ce qui ne l’a pas empêché de
continuer à participer aux entraînements afin d’atteindre le pro-
chain objectif de sa carrière : devenir entraîneur. C’est de
tout cela que le légendaire latéral gauche de la Seleção parle
maintenant avec FIFA.com.
D’après ce que vous avez vu en Russie, quelles attentes
peut-on avoir par rapport à la Coupe du monde de la FIFA
2018 ?
Sur le terrain, l’arrivée de plusieurs étrangers de qualité dans
le championnat russe a beaucoup aidé, tout comme la nomi-
nation à la tête de l’équipe nationale de Fabio Capello. En de-
hors de cela, c’est un pays fort économiquement, qui vit une
période faste. Moscou et Saint-Pétersbourg sont les deux
villes les plus connues, mais il y a beaucoup d’autres grandes
villes bien équipées en infrastructures : autoroutes, etc. Je
pense que ce sera l’une des Coupes du monde les mieux or-
ganisées à ce jour. Parlez-nous de votre rôle de dirigeant.
Avez-vous l’intention d’exercer ce type de fonction à long
terme, de commencer une vraie carrière ?
Je voyage avec l’équipe et je travaille avec l’encadrement
technique. Je continue à participer aux entraînements, sur le
terrain. C’est une vie nouvelle, que j’apprécie beaucoup. Cela
dit, fin 2012, je vais devoir passer ma licence d’entraîneur. C’est
très bien d’être dirigeant et d’assumer ses responsabilités, mais
mon boulot est d’être au bord du terrain. C’est que je veux.
Vous avez vécu de très près tout ce qu’implique la Seleção,
en positif – avec le titre de 2002 – comme en négatif, avec
la pression qu’entraîne chaque défaite. Ces moments en
Coupe du monde sont-ils ceux qui marquent le plus la
carrière d’un joueur ?
Toute Seleção qui réalise un grand tournoi, en particulier en
Coupe du monde, finit par être stigmatisée. La Seleção aide
beaucoup tous ceux qui y jouent, mais en même temps la to-
lérance pour l’erreur y est minime. J’ai joué en Seleção pen-
dant plus d’une décennie et pour beaucoup de gens, mon nom
reste associé à un but concédé, qui soi-disant était de ma faute,
celui de l’élimination contre la France en 2006.
Quel regard portez-vous sur le processus de rénovation de
la Seleção entamé par Mano Menezes ? Fait-on peser trop
de responsabilité sur un joueur comme Neymar ?
Un groupe a besoin de cadres. Pas un joueur mais plusieurs,
comme c’était le cas pour nous en 2002. Mano le sait très bien
et il ne va pas confier à Neymar la responsabilité de montrer
le chemin à suivre. C’est un rôle qui revient à Thiago Silva, ou
Kaká… Neymar doit pouvoir se concentrer seulement unique-
ment sur son football, sans s’occuper de diriger.
Vous l’avez rencontré au début de sa carrière.
Son ascension depuis vous a-t-elle surpris ?
Je connais Neymar depuis qu’il a 14 ans, quand il était venu
en Espagne pour découvrir le Real Madrid. Depuis cette
époque, et mon impression s’est confirmée sur ce que j’ai vu
de lui à la télévision, il ne fait aucun doute qu’il a énormément
progressé. Il a évolué dans la bonne direction. Je pense que
c’est dû à son encadrement familial. Si vous n’avez pas la
tête sur les épaules et des gens de confiance à vos côtés,
comme ça a été le cas pour moi, pour Ronaldo ou pour Kaká,
le talent ne suffit pas toujours.
Depuis que vous avez arrêté en équipe nationale, le vide
que vous avez laissé ne semble pas avoir été comblé.
Quelle en est la raison ?
Le fait est que lorsque je jouais en Seleção, il y avait une mul-
titude de solutions, avec des joueurs à vocation très offensive :
Zé Roberto, Serginho, Júnior, Athirson, Felipe… Je crois que
j’ai bénéficié d’avoir été tôt à l’Inter Milan. Là, je jouais beau-
coup en défense et je suis devenu un joueur plus complet. La
qualité de la concurrence était très élevée. Mais le fait d’avoir
d’abord été un peu écarté avant de m’imposer définitivement
a été un peu une coïncidence. Les générations vont et viennent.
Aujourd’hui, nous avons Marcelo, qui est un joueur de très
grande qualité. J’espère qu’il pourra tenir ce poste pendant
les dix prochaines années. Même au Real Madrid, Marcelo
souffre de la comparaison avec vous-même. Vous êtes resté
une véritable idole là-bas.
Quel aspect de votre football fascine autant les
supporters des clubs par lesquels vous passez ?
Je me suis toujours amusé sur un terrain et je pense que
c’était perceptible pour le public. C’est d’ailleurs comme ça
que j’ai pu arriver à 38, 39 ans en jouant des matchs entiers.
C’était la même chose à Corinthians. Je jouais tout le temps.
C’est Adilson Batista, l’entraîneur de Corinthians à l’époque,
qui me forçait à sortir pour m’économiser ! (rires)
Vous avez raccroché les crampons il y a peu de temps. Vous
rendez-vous compte que vous resterez pour beaucoup
parmi les meilleurs arrières gauches de l’histoire ?
Non ! Pensez à Nilton Santos, Junior, ou Branco… Ils ont été
des maîtres pour moi. Je suis flatté quand les gens me disent
des choses comme ça, mais je crois que ce sont les joueurs
dont je viens de parler qui méritent ce genre de distinction,
car ils étaient dans une autre catégorie. En tout cas, c’est
comme ça que je le vois.
RR.. SS..
Roberto Carlos
«Ma place est au bord du terrain»
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