Ce qui serait difficile, au regard de
leur dernière rencontre, notam-
ment en octobre 2010, en demi-fi-
nale de la Ligue des champions :
qualification de l’Espérance (1-2) et
(1-0), avec un but de Michael Ene-
ramo, longtemps contesté. Cet
après-midi, ces deux clubs qui
n’ont jamais touché le sommet de
la finale, vont tenter de démon-
trer leur capacité à faire de leur
confrontation, un espace de spor-
tivité de niveau. Les sélectionneurs
tentent d’être discrets quant aux
pronostics, mais ils lâchent dis-
crètement qu’il va falloir surmon-
ter la peur qui est la première tran-
chée à éviter. Ensuite ne pas faire
répercuter le mauvais moral ac-
tuel sur la partie de football. Il
s’agit plutôt de relever le niveau
afin de garder cette image que
quelques clubs se font de ces deux
équipes africaines. Il faut dire que
les deux nations,«se partagent
entre la Ligue des champions, la
défunte Coupe des vainqueurs de
Coupe et la Coupe de la CAF, fu-
sionnées depuis 2004 en une seule
épreuve (la coupe de la Confédé-
ration), pas moins trente-cinq
titres. Et Al-Ahly, avec quatorze
sacres, passe largement devant
l’Espérance de Tunis qui n’en
compte que quatre».
L’autre finale officielle est program-
mée pour le 17 novembre (phase
retour). Notre confrère de
Jeune
Afrique
rapporte des avis de pro-
fessionnels et joueurs sur la ren-
contre d’aujourd’hui. Pour le foot-
balleur sénégalais, Lamine N’Diaye
: rappel au bon souvenir des uns
et des autres que son équipe avait
affronté les deux clubs finalistes
cette saison. Les Egyptiens lors
de la phase de groupes (1-2, 2-0) et
les Tunisiens en demi-finale (0-0, 0-
1). L’entraîneur sénégalais des Cor-
beaux, Lamine N’Diaye, a beau-
coup de mal à établir un pronostic.
«Honnêtement, les deux équipes se
valent. Al-Ahly est très forte dans
toutes ses lignes, très solide. Elle
manque parfois de vivacité car il y
a des joueurs assez âgés dans l’ef-
fectif, mais cela est compensé par
l’expérience. Elle a très peu de
points faibles.» Une analyse qu’il
étend à l’Espérance, dont il loue la
force collective. «Elle a des joueurs
capables de faire la différence
grâce à leur qualité individuelle.
L’Espérance prend peu de buts,
car elle a de gros travailleurs au de-
vant la défense. Cette finale va se
jouer à pas grand-chose…»
«C’est une finale très indécise, qui
se jouera sur des détails. Al-Ahly
est une équipe que nous connais-
sons bien, et nous savons à quoi
nous attendre», explique pour sa
part, Nabil Maaloul, l’entraîneur
espérantiste. «Comme nous, les
Egyptiens sont expérimentés, ils
comptent beaucoup d’internatio-
naux (Geddo, Barakat, Moteab,
Moawad, Fathy, Soliman, Gomaa,
Aboutreika…) dont certains ont
été champions d’Afrique avec
l’Egypte en 2006, 2008 et 2010.
C’est une équipe très bien équili-
brée et organisée, efficace sur les
coups de pied arrêtés, et qui peut
faire la différence grâce à ses indi-
vidualités», ajoute-t-il. Pourtant, si
Al-Ahly, désigné en 2000 par la CAF,
«club africain du XX
e
siècle», en
impose par son palmarès natio-
nal (36 titres et 35 coupes) et aussi
continental, l’Espérance est avec le
TP Mazembe – qu’elle a éliminé
en demi-finale (0-0, 1-0) – ce qui
se fait de mieux en Afrique depuis
quatre ans. «Même si nous
sommes les tenants du titre, il ne
faut pas faire de nous les favoris.
Nous respectons beaucoup cette
équipe égyptienne, mais nous
n’avons pas peur d’elle», affirme le
milieu de terrain Hocine Ragued.
«Je pense qu’Al-Ahly est une
équipe moins imprévisible que
Mazembe, moins forte individuel-
lement. Mais collectivement, ils
sont impressionnants. Il n’y a pas
une énorme différence entre eux et
nous, et ce sera ouvert et indécis.
Si nous avons un avantage, c’est
peut-être celui de recevoir pour
le retour.»
HH.. HHiicchheemm eett
JJeeuunnee AAffrriiqquuee
A voir
Al Jazeera sport +4 : Ajaccio – O
Marseille à 13h30
Al Jazeera sport +3 : AS Rome –
Palerme à 20h45
,
Al-Ahly du Caire –
Espérance de Tunis. Une belle
affiche sans le moral. Deux
grands clubs qui s’affrontent
aujourd’hui à Alexandrie en
finale aller de la Ligue de
champions (retour le 17
novembre). Deux géants
africains qui vont tenter de
séduire le continent.
Les joueurs de Tunis veulent assurer à l’aller. (Photo > D. R.)
Al-Ahly du Caire - Espérance de Tunis :
pour une autre étoile africaine
Parfois, quand le regard se pose sur le rétroviseur, on
voit défiler des images aussi succulentes les unes que
les autres. Autant elle sont magnifiques, autant un
profond sentiment de tristesse, mélangé à la
nostalgie, envahit tout notre être. Ces images, qui
remontent le temps, ne laissent pas indifférent tant
elles nous rappellent les moments magiques de notre
football. Elles nous bercent comme des enfants. On s’y
accroche tellement le voyage en arrière procure un
immense bonheur. Le football d’hier, les noms des
joueurs, des entraîneurs et des dirigeants remontent à
la surface d’une mémoire heureusement encore
intacte pour «déguster» les glorieux moments de cette
discipline. Pourquoi ce retour en arrière ? Tout
simplement, à l’époque, en plus d’un football
chatoyant, les principes étaient inébranlables et les
couleurs non négociables. Ce football a charmé toute
l’Algérie jusqu’à la consécration en 1982 et 1986 avec
les deux participations au Mondial. Comment peut-on
oublier cette équipe de 1982 qui, un soir d’été, a
ébloui le monde au stade El-Molinon à Gijon, en
Espagne. Assad, Belloumi, Madjer et Dahleb, pour ne
citer que ceux-là, ont administré une leçon de football
à la RFA de Breitner, Rumminige et Kaltz. Et l’Algérie de
1986 quand elle a tenu tête au Brésil et a même failli
créer la surprise n’était-ce la bévue partagée de Drid,
le gardien de but et Medjadi, le latéral droit. De ce
passé, on grade jalousement ces merveilleux souvenirs
bien ancrés dans notre mémoire. Malheureusement, la
bobine ainsi déroulée s’arrête sur le présent. Sur des
images aussi insipides les unes que les autres. Les
principes et les couleurs sont partis à vau-l’eau. Des
images pas nettes du tout.
Sur lesquelles on ne voit que l’argent qui passe d’une
main à l’autre alors que les pieds n'offre rien sur le
terrain.
Des images de joueurs riches comme cursus mais
pauvres comme pas un sur terrain de football. Zappez !
AAsssseemm MMaaddjjiidd
Nostalgie
La Der
WAM 0 – RCR 1
Les Lions de la Mina
qualifiés au prochain
tour
FC Grenade
Hassan Yebda
indisponible
trois semaines
en direct
le match à suivre
sport
La NR 4472 – Dimanche 4 novembre 2012
ASO Chlef
Medouar : «Geiger a pour
mission de redresser
la situation du club»
football
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